Le fait
Le site DocNews spécialisée dans l’actualité publicitaire note en septembre une recrudescence des productions faisant appel à une esthétique « small world » (voir l’article en cliquant ici). Les films publicitaires récents des marques DisneyLand Paris, Ben & Jerry, Brandt ou Cadburry ont tous recours à la prise de vue rapprochée et aux effets de bascule (avec un effet profondeur de champs sélective qui crée un effet de maquette miniature désormais très connu) pour créer un monde onirique et un climat visuel enfantin.
Le décryptage
Dans les périodes de forte anxiété liée à la dégradation du niveau de vie de la pluparts des foyers, le marché publicitaire doit avoir recours à une imagerie tout à la fois rassurante (voire régressive) et empreinte de magie (celle qui permettrait de faire disparaître d’un coup de baguette notre dette et celle de la Grèce !). Pour y parvenir, changer d’angle, changer le rapport entre la taille des personnages et de leur environnement apporte une fraîcheur très efficace visuellement. Il se trouve que les moyens techniques disponibles aujourd’hui pour produire ces effets sont très accessibles, ne serait-ce par la généralisation des mode Full HD sur les reflex (associé à des objectifs tilt-shift). Et si les effets ne semblent pas facilement maîtrisable à la prise de vue (où si l’objectif paraît trop onéreux), Photoshop ouvre le monde magique du « Small is beautiful » moyennant un petit apprentissage (voir l’un des tutoriels pour y parvenir en cliquant ici ). Par ailleurs de nombreux sites, dont celui de www.tiltshiftmaker.com permet de tester ces effets gratuitement. Pour trouver l’inspiration, ne pas hésiter à visiter le site du magazine new-yorkais Mad ou ceux des photographes britanniques Christopher Boffoli ou Slinkachu.